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Conférence sur l’image de l’aviateur français en 1914-1918, à travers la propagande

par Monsieur Jean-Pierre Dournel

Agrégé d’histoire, professeur honoraire de lettres supérieures

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Compte-rendu

Monsieur jean-Pierre Dournel a donné, vendredi 6 février 2015, une conférence au thème original, fruit d’un travail de recherche important.  Le public a découvert avec beaucoup d’intérêt le monde des aviateurs issus, dans les premières années de la guerre, de la société civile, qui vivaient leur mission comme un sport.

Peu à peu militarisés et disciplinés, les pilotes de chasse n’en gardèrent pas moins leur panache et laissèrent l’image de héros intrépides.

Ils payèrent un lourd tribut à la guerre et concoururent à faire de l’aviation la 5ème arme.

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Thomas Campbell, Temoin d’une exposition au pilori à Boulogne-sur-mer en 1843

Thomas Campbell est un poète écossais. Né à Glasgow en 1777, il meurt à Boulogne le 15 juin 1844.

Dès 1842, en proie à des difficultés financières, il décide de s’installer en France où la vie est moins chère qu’en Angleterre. Son choix s’arrête sur Boulogne où il s’installe en juin 1843. La ville est située à peu de distance de Londres où il réside alors. Elle bénéficie d’un climat dont il espère qu’il sera bénéfique à sa santé très altérée. Thomas Campbell loge dans une pension située en haute ville, avant d’emménager au n° 5 de la rue Saint-Jean où il décède au bout de quelques mois.

Peu de temps après son arrivée, il est choqué par un spectacle dont il rend compte dans une lettre datée du 27 juillet 1843. Sur la place de la Vieille Ville, un homme est exposé au pilori.

Thomas Campbell, défenseur des opprimés (il déplore la partition de la Pologne et défend la cause des esclaves noirs), est choqué par une telle pratique. Mais à y regarder de plus près, il comprend qu’en l’occurrence, elle est guidée par une certaine conception de la charité.

La peine du pilori qui consiste à exposer un criminel en place publique, est abolie en France en 1832. Toutefois elle peut encore constituer une peine accessoire jusqu’en 1848 en cas de condamnation aux travaux forcés ou de réclusion.

« 27 Juillet 1843

Il y a quelques jours, j’ai été choqué par un spectacle si révoltant que je ne vous en aurais pas parlé s’il n’y avait pas eu en la circonstance, je pense que vous serez d’accord avec moi, un contraste curieux entre compassion et barbarie. J’allais traverser la place, près de mon hôtel, quand je vis un criminel exposé sur un échafaud, enchaîné à un poteau, un collier de fer autour du cou. Il gardait les yeux indéfectiblement baissés. Il était condamné à être exposé une heure de la sorte, avant d’être emprisonné à vie et contraint aux travaux forcés. Exposer un tel maniaque au pilori _ au lieu de l’enterrer instantanément lui et la mémoire de son crime dans un asile, était un reliquat de barbarie. Mais cela m’apparut comme un trait d’humanité moderne quand j’appris, qu’étant connu pour être très pauvre, on avait attaché une sébile en fer sur le bord extérieur de l’échafaud, dans lequel lui étaient charitablement jetées quelques pièces de monnaie. Cela valait certainement mieux que de « lui lancer des œufs pourris ».

(Vie et Lettres de Thomas Campbell, vol 3, William Beattie, Edward Moxon, 1849, p.p.349)

Conférence sur La Bataille d’Azincourt

par Madame Isabelle Clauzel

Compte-rendu

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C’est devant une assemblée nombreuse que Madame Isabelle Clauzel a donné, vendredi 16 janvier 2015, une conférence sur la bataille d’Azincourt. Son exposé nourri de vingt années de recherche nous a permis d’accéder à un grand nombre de données. Désastre pour les Français, la bataille marque un tournant dans les codes guerriers de la chevalerie.

Boulogne y perd une partie de sa noblesse. Toutefois la ville et ses habitants sortent indemnes de la chevauchée qui mène Henri V, roi d’Angleterre, de la Normandie jusque sur nos côtes.

Le musée de Boulogne-sur-mer possède dans ses réserves des armes et armures de cette époque.

Un ouvrage sur Boulogne durant cette période est en préparation.

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