Lorsqu’en février 1801 l’Angleterre reste le seul adversaire de la France dans le conflit ouvert par la révolution, Bonaparte saisit l’opportunité d’arracher enfin la paix en réactivant la menace d’une invasion des îles britanniques déjà tant de fois brandie précédemment. Ce projet, dont la réalisation est confiée au contre-amiral Latouche-Tréville n’a donné lieu qu’à de modestes réalisations, au point qu’on peut douter des intentions réelles du Premier Consul. Pourtant, ces préparatifs dont Boulogne était le centre, sont les seuls dont on peut se demander s’ils n’ont pas, finalement, atteint leur objectif, puisqu’ils s’achèvent en octobre 1801 avec la signature des préliminaires de paix avec l’Angleterre, laborieusement finalisés à Amiens le 25 mars 1802. La menace de la flottille réunie à Boulogne avait-elle été suffisamment crédible pour justifier la signature des préliminaires de paix ?
Jean-Luc Bouly, ex-professeur d’histoire, secrétaire de l’Association de Promotion du Château de Pont de Briques, a réalisé en 2004 le DVD « Napoléon et l’Angleterre : les camps de Boulogne »
Trop souvent associés exclusivement à la propagation de la pomme de terre, les divers talents du Picard Parmentier comme pharmacien, chimiste, agronome et hygiéniste sont malheureusement méconnus. Nommé « premier pharmacien des armées » par Napoléon Bonaparte en 1800, il vint plusieurs fois à Boulogne.
La conférence tentera de présenter les multiples mérites de ce savant des Lumières.
Des « braves » oubliés : les zouaves pontificaux et les Volontaires de l’Ouest (1861-1871)
Conférence donnée par Jean-Pierre Tancré
le 8 février 2019
Bibliothèque des Annonciades, Boulogne-sur-mer
Par Jean-Pierre TANCRE
Lors de la lutte pour l’unité italienne (le « Risorgimento»), les Etats du Pape sont parmi les derniers à résister : Pie IX crée une armée où s’illustre une troupe d’élite, composée en partie de Français, ceux qui s’appelleront eux-mêmes « zouaves pontificaux ». Mais Rome est investie en 1870 et nos zouaves français sont rapatriés, avant de prendre part à la guerre de 1870 où ils combattent sous le nom de « Légion des Volontaires de l’Ouest ». Ils s’illustrent à Loigny la Bataille où l’on célébrera bientôt le 150ème anniversaire de leurs exploits.
Leurs faits d’armes sont illustrés sur de multiples vitraux dans les églises du grand Ouest, et, consécration suprême, sur la grande mosaïque du Sacré Coeur de Montmartre.
Jérôme Fourmanoir est docteur en histoire de l’art, spécialiste de la peinture de paysage dans le Nord de la France au XIXe siècle. Conférencier pour l’université La Catholique de Lille, il est également le président de la Société des Amis du musée Cazin de Samer.
Auguste DELACROIX, vue de Sidi Bou Saïd en Tunisie, huile sur toile, 32×92 cm, collection particulière.
Fruit d’un dépouillement inédit, notre conférence s’attache à l’envoi de peintures orientalistes aux salons artistiques du Nord de la France au XIXe siècle. Après une présentation du contexte général, nous verrons quels artistes envoient des œuvres de ce type aux salons et également l’évolution de ces peintures au cours des différentes décennies.
L’association qui vous invite à partager son intérêt pour le patrimoine boulonnais et vous emmène à la découverte d’autres patrimoines …
